La pandémie a accéléré la digitalisation dans tous les secteurs. Dans certains cas, l'expérience a été traumatisante. Dans d'autres, en revanche, elle a été une véritable révélation après laquelle beaucoup se demandent : pourquoi n'avons-nous pas fait les choses de cette manière avant ? C'est certainement le cas avec le vote électronique.
Les organisations de toutes sortes doivent conclure des accords juridiquement contraignants une ou plusieurs fois par an. La prise de décision a traditionnellement été basée sur des événements fastidieux en présentiel ; au mieux, avec la possibilité de voter par courrier. Cependant, le vote électronique est une technologie mature et largement utilisée. Pour élire un représentant du CSE, les entreprises doivent choisir entre le vote traditionnel et le vote électronique. Vous hésitez encore à mettre en place le vote électronique ? En quoi cela améliore-t-il la participation des collaborateurs au CSE ?
La digitalisation facilite l'accès aux votes !
Pour effectuer un vote électronique, les électeurs n'ont pas besoin de se déplacer. Il leur suffit de disposer d'un appareil high-tech pour se connecter à Internet et accéder à une plateforme sécurisée. Pour ce faire, la majorité des votants en ligne utilisent simplement leur téléphone pour le bien de tous les collaborateurs. La dématérialisation du principe de vote permet aux employeurs de ne pas réduire le temps de travail et surtout d'éviter aux DRH d'organiser l'entreprise. En effet, la mobilisation des responsables logistiques est une contrainte pour l'entreprise car elle nécessite une grande mobilisation financière. Cet argument est unanimement accepté par le secteur privé en France. Cette facilitation du système de vote est une responsabilité en moins pour le personnel impliqué dans la sécurisation du vote. Le taux de participation des salariés au vote de leur représentant ne peut qu'augmenter avec de tels avantages. Au lieu de parier pour un système désuet et chronophage, l'État français a mis en place le vote électronique depuis 2019 en faveur des deux parties : employeurs et salariés. Vous avez besoin de plus d'informations ? Vous pouvez en savoir plus ici.
La digitalisation échappe aux formations fastidieuses !
Afin d'assurer le bon déroulement du vote électronique, les employeurs sont toujours tenus de former les membres des bureaux de vote. En matière de vote électronique, les employés, membres du bureau, seront dispensés des formations liées à la gestion du matériel et à la logistique du vote physique. En effet, les membres de ce bureau ont l'obligation d'assister à ces formations, qu'il s'agisse du vote électronique ou du vote physique, afin d'assurer l'intégrité du vote. Cela permet un gain de temps pour les employés car une procédure de vote physique prend normalement 11 semaines.
Certaines entreprises font même appel à un tiers, expert dans le domaine informatique, pour éviter aux employés toute cette procédure. En outre, il existe déjà des plateformes en ligne préétablies qui attendent d'être utilisées par les entreprises. De cette façon, celles-ci n'auront pas à dépenser beaucoup d'argent en matériel et en formation. Les votants n'auront qu'à suivre les brochures d'information distribuées à l'avance par les responsables pour faciliter le fonctionnement de la plateforme. De plus, c'est un gain de temps pour l'employé élu puisqu'il devra suivre des formations liées à la sécurité et à la santé, et une autre concernant l'économie.
Le vote électronique est fiable !
En effet, certains salariés se méfient du vote électronique car leur vérification est complexe et nécessite d'être à l'aise avec les outils de vote en ligne informatisés. Cependant, un cadre légal a été mis en place pour garantir les enjeux de sécurité du vote électronique. Certes, certaines erreurs pourraient détériorer le système informatique, d'où la nécessité de consulter un logiciel de vote de confiance. Une liste des meilleures plateformes est disponible sur internet.
Afin de préserver l'intérêt de tous, le Parlement français décide de débattre de la possibilité de modifier sa voie électronique. Au cœur de cette discussion, se trouve le fait que la fiabilité du vote électronique est renforcée.
La dématérialisation du vote pour un projet de développement durable !
Le vote électronique, par email ou par logiciel, est un système encourageant pour les salariés car il enseigne un principe écologique. En effet, plus de 15 milliards d'arbres sont abattus chaque année pour approvisionner le monde en papier. Afin de garantir l'exhaustivité des procédures électorales, des millions de papiers doivent être utilisés et ces chiffres augmentent avec le nombre de salariés. Grâce à ce système informatisé, le secteur privé apprend à délaisser progressivement le papier, malgré l'efficacité du principe de recyclage. Par ailleurs, les entreprises ont l'obligation de réduire de 30% le taux de papier administratif depuis 2020 pour assurer le succès de la politique de transition énergétique en France.
Pour mener la lutte contre le COVID-19, la majorité des entreprises se tournent désormais vers la digitalisation. Certes, cette option réduit les contacts entre les employés et diminue le risque de propagation du virus au sein de l'entreprise. Les employés soutiennent cette décision puisque l'assurance maladie ne couvre que les tests PCR et sérologiques.